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Dans ce nouvel épisode, Laurent Mourey, directeur général de Linkcity, et Thomas Péridier, directeur de la promotion tertiaire chez Crédit Agricole Immobilier, partagent leur vision de la Défense de demain : plus verte, plus mixte, plus évolutive. Ils racontent les coulisses de ce projet hors norme qu'est le quartier Demi-Lune, les défis techniques et réglementaires à relever, et leur ambition commune de bâtir un démonstrateur de la ville post-carbone.
À 80 mètres de la Grande Arche, le quartier Demi-Lune porté par Linkcity et Crédit Agricole Immobilier promet de métamorphoser un ancien no man’s land routier en un véritable lieu de vie : mixité des usages, îlot de fraîcheur avec un étang et une forêt, logements étudiants et familiaux, halle gourmande, agora panoramique, et surtout, la première tour de grande hauteur bas carbone de France. Une réponse audacieuse aux défis urbains, climatiques et sociaux de demain.

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Dans cet entretien, Jordan Frarier, président de Foncia Transaction, revient sur les enseignements du premier trimestre 2025 : hausse des volumes de vente, retour des primo-accédants, prix stabilisés voire qui ont baissés… Si le marché donne enfin quelques signes positifs, les investisseurs privés, eux, restent à l’écart. En cause : pression fiscale, contraintes réglementaires, DPE, rentabilité en berne. Pour relancer la machine, un statut du bailleur privé semble plus que jamais nécessaire.

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Dans cet épisode, Bérénice Deville Fleuriot et Benjamin Darmouni décryptent les mesures phares de la loi de finances 2025 qui impactent l’immobilier. Retour du prêt à taux zéro élargi, exonérations de donation pour les primo-accédants, durcissement fiscal pour les meublés touristiques, nouvelles règles autour des DPE… Entre bonnes nouvelles et zones d’ombre, l’expert partage ses doutes sur une réelle reprise du marché. Un tour d’horizon franc et sans filtre, directement depuis le terrain.

Nicolas Leroy, président de la commission économique de l’UNEP, dresse un tableau plutôt positif du secteur du paysage. Malgré un contexte économique tendu, les entreprises affichent une croissance de +2,5 % en 2024, preuve de leur résilience. Le métier évolue, porté par une prise de conscience écologique des collectivités comme des particuliers, et une demande accrue pour des aménagements durables.
Les entreprises du paysage jouent un rôle central dans la transformation des villes : végétalisation des cours d’écoles, désimperméabilisation, gestion de l’eau, lutte contre les îlots de chaleur. Elles gagnent en reconnaissance et s’ancrent comme actrices majeures de la transition climatique.Le secteur reste dynamique, avec environ 1 000 créations d’entreprises par an et une jeunesse des dirigeants (35–40 ans). L’intelligence artificielle est vue non comme une menace, mais comme un outil au service du dialogue entre professionnels et clients.

Laurent Bizot, président de l’UNEP, présente un secteur en pleine transformation : les 35 000 entreprises du paysage, majoritairement de petite taille, sont aujourd’hui engagées dans la transition écologique. Le métier évolue vers plus d’expertise : gestion de l’eau, désartificialisation des sols, végétalisation urbaine. Pour attirer les jeunes, l’UNEP mise sur la formation, l’innovation (exosquelettes, outils électriques) et une meilleure reconnaissance salariale. Le secteur recrute 30 à 35 personnes par jour, avec de vraies perspectives d’évolution.